La main heureuse

Voilà pour mon plus grand bonheur (si sis parfois c'est le cas), je suis la mère de trois garçons... En réalité c'est une épreuve, peureuse maladive, me voilà maintenant à tête d'une tribu de cascadeurs que rien n'arrête ...

Aucune de mes sorties ne se fait sans un sac de premier secours bien garni, je passe mes journées à hurler comme une harpie : "Attention !!!!"

Mais rentrons dans le vif du sujet :

Numéro 1 : Le roi de Pique David : Pourquoi de pique ?? Parce que mon aîné du haut de ses 9 ans est dans une phase de préadolescence sévère ... Je suis bien sûr l'ennemi à abattre, puisque je suis une femme, je représente une autorité relative et je ne suis sur cette bonne terre que pour l'empêche de tourner en rond !!!

Numéro 2 : Le roi de carreau César : Pourquoi César ?? Parce que le cadet vit toute sa vie comme une conquête. A presque 7 ans, il est en perpétuelle lutte avec son frère d'abord, mais aussi avec la vie qui décidemment est vraiment trop injuste.

Numéro 3 : Le roi de coeur Charles : Pourquoi avoir attribué le coeur à ce petit démon d'à peine plus de 3 an, qui fait de ma vie une succession de décharges électriques ?? Tout simplement parce que c'est lui qui a fermé définitivement la porte de mon foyer d'accueil que chacun leur tour ils ont squattés pendant 9 mois ...

Maintenant commençons notre partie ... 

Maman "heureuse" de trois garçons, je suis frappée par la violence de la vie de mère ... Avançant en milieu hostile, je découvre jour après jour un univers hors de tout contrôle, avec ses propres régles.

Prenons par exemple les sorties au parc. Il s'agit souvent de batailles rangées où s'affrontent les "mères poules", les "bonnes mères", les "incomprises" et une catégorie, qui à sa simple évocation me fait trembler : "les nounous". Parfaites en tout point, elles ne sont pas avares de bons conseils et bien sûr ne font jamais face à un quelconque problème dans l'éducation des enfants ... Ce qui nous confère au mieux un sentiment de culpabilité au pire une véritable conscience de nos échecs en matière d'éducation.

Si vous me le permettez je vais ici me libérer de ces expériences du quotidien. Disons que le but avoué est bien sûr de vous divertir. Quant à l'inavoué : il s'agit bel et bien de régler mes comptes ....

Attention c'est parti ...